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Infolettre FADOQ – Région Bas-Saint-Laurent
Une fois par mois, la FADOQ – Région Bas-Saint-Laurent publie une infolettre. P...
Les craintes du Réseau FADOQ semblent se concrétiser : la prochaine hausse des tarifs d’électricité d’Hydro-Québec risque d’être salée et affectera de manière disproportionnée les moins nantis, dont de nombreux aînés.
Cette situation est inadmissible. Les personnes aînées subissent de plein fouet la hausse généralisée du coût de la vie engendrée par la crise de la COVID-19.
En 2019, le Réseau avait signifié au ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, et à son cabinet ses inquiétudes quant à l’adoption du projet de loi 34, loi qui visait à simplifier le processus d’établissement des tarifs de distribution d’électricité. La plus grande préoccupation à ce sujet : l’ajustement des tarifs sur la base de l’inflation entre 2021 et 2024.
Avec la Régie de l’énergie exclue de l’équation, la prochaine hausse des tarifs d’électricité à partir du 1er avril 2022 risque d’être de 2,6 % à 3,0 %.
Au cours des dernières années, la hausse tarifaire autorisée par la Régie de l’énergie a été généralement inférieure à la variation annuelle de l’indice des prix à la consommation.
Le Réseau FADOQ demande au gouvernement de la CAQ de se pencher sur le dossier et d’empêcher un choc tarifaire.
La précarité financière est omniprésente chez les aînés, et ce, dès 65 ans. À l’heure actuelle, une personne qui reçoit seulement les prestations de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti a un revenu annuel de 19 008,96 $, ce qui est sous le seuil de la pauvreté.
Plus de 30 % des personnes de 65 ans et plus vivent avec moins de 20 000 $ par année, selon des chiffres de 2019.