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MONTRÉAL, le 29 mars 2017 – Les bonnes mesures contenues dans le budget du Québec ne suffisent pas à panser les immenses plaies causées par trois longues et dures années d’austérité.
La mesure au sujet des logements sociaux, communautaires et abordables dans le cadre du programme Accès Logis illustre bien la situation. Le gouvernement annonce qu’il prévoit le financement de 3000 nouveaux logements. Or, dans ses deux derniers budgets, il avait coupé l’équivalent.
« Nous souhaitions davantage d’attention pour les aînés, mais nous sommes tout de même heureux de constater que le gouvernement Couillard semble enfin vouloir s’attaquer au déséquilibre qu’il a lui-même créé. Mais le mal qu’il a causé ces dernières années est profond et les annonces d’hier ne permettront pas de tout réparer », commente Maurice Dupont,
président du Réseau FADOQ.
Des investissements pleinement justifiés
En plus de la mesure concernant les logements sociaux, communautaires et abordables dont les aînés du Québec ont grandement besoin, ce budget renferme d’autres investissements que le Réseau FADOQ accueille favorablement :
– 69 millions $ pour le soutien à l’autonomie des personnes âgées en 2017-2018 et autant en 2018-2019; cette somme doit servir autant aux aînés à domicile que ceux en CHSLD.
– 65 millions $ additionnels pour les CHSLD pour les années 2017-2018 et 2018-2019; cette somme doit permettre l’amélioration des soins.
– 13,5 millions $ sur cinq ans pour la lutte contre la maltraitance des aînés et pour renforcer, notamment, le rôle des coordonnateurs régionaux spécialisés en maltraitance.
– 7,8 millions $ pour 2017-2018 pour les initiatives de travail de milieu auprès des aînés en situation de vulnérabilité.
– 1,5 million $ sur cinq ans pour soutenir la ligne Aide Abus Aînés.
Pour une politique du vieillissement
Ces bonnes nouvelles ne permettront pas de relever les nombreux défis liés au vieillissement de la population, notamment en matière d’emploi avec les travailleurs d’expérience, en matière de logement, de soins de santé ou de revenus de retraite.
« Au Québec, la moitié des aînés 65 ans et plus vit avec moins de 20 000 $ par année. Nous réclamons une véritable politique globale du vieillissement, pour guider le gouvernement dans ses investissements, mais aussi dans la définition des priorités », conclut le président du Réseau FADOQ.