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En cette journée internationale des aînés, c’est la société toute entière qui doit se plonger dans un mode de réflexion pour comprendre qui sont NOS aînés, saluer leur courage et leur persévérance à vouloir s’adapter dans un univers en perpétuelle mutation.

Regardons autour de nous et voyons leur héritage légué suivant un travail acharné, comparable à une dévotion ardente. Reconnaissons qu’ils étaient imprégnés du feu sacré du bâtisseur et qu’ils s’étaient engagés dans une chevauchée sans pareil.

Qu’ont-ils fait, qu’ont-ils vu, qu’ont-ils vécu ?
Sommes-nous véritablement conscients de l’apport de NOS aînés dans notre société ? Sommes-nous réellement reconnaissants ? Se poser la question, c’est y répondre. Saluons NOS aînés qui ont harponné avec ingéniosité une poignée de ressources rudimentaires pour en faire des trésors sans pareil. Ils ont transformé les poteries en tirelires, l’aluminium en pièces de joailleries, le fer en boîtes de conserve. Imaginons, juste un instant, le tourbillon dans lequel ils se sont retrouvés au cours du siècle dernier et voyons comment tout un chacun pourrait s’y retrouver.

Alors que l’humanité ne cesse d’innover et que les avancées technologiques et scientifiques se multiplient à une vitesse foudroyante, NOS aînés sont toujours au rendez-vous, souriants et empreints de cette chaleur humaine essentielle à notre existence.

D’ailleurs, rappelons-nous que tous les humains, peu importe leur cycle de vie, ont des droits fondamentaux qui sont explicitement reconnus par notre société qui a pris grand soin de se doter d’une Charte « afin que ceux-ci soient garantis par la volonté collective et mieux protégés contre toute violation ». Notamment et plus particulièrement, l’article 48 de la Charte des droits et libertés de la personne qui exprime que « Toute personne âgée ou toute personne handicapée a droit d’être protégée contre toute forme d’exploitation. Toute personne a aussi droit à la protection et à la sécurité que doivent lui apporter sa famille ou les personnes qui en tiennent lieu ».

Malgré cette mesure, beaucoup de travail reste à faire pour assurer la dignité et la reconnaissance de NOS aînés. Mais cependant et fort heureusement, de la conscience collective émergent de nouveaux leviers qui sont mis à la disposition de NOS aînés afin de concrétiser l’esprit de la Charte, tel que les douze (12) droits des usagers et de nombreuses autres initiatives d’organismes dont la quête quotidienne est l’amélioration du sort de NOS aînés.

Il est de notre devoir à tous de se porter défenseurs des droits collectifs de NOS aînés et d’offrir toute la reconnaissance qui s’impose à ces géants de l’humanité. Et oui, disons bien haut et fort NOS AÎNÉS, car ils sont vous et moi. Un fait est incontestable,

Anne Desforges
Directrice générale
FADOQ – Région Outaouais