Nouvelle
Hydro-Québec vous invite à la vigilance
Hydro-Québec a communiqué avec le Réseau FADOQ pour aviser que des tentatives de f...
(Voici une lettre ouverte de la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman)
J’en appelle au gouvernement du Canada.
La plus grande organisation d’aînés au pays estime que nos décideurs politiques à Ottawa n’en font pas assez en ce moment pour soutenir financièrement les personnes âgées.
Considérez cette missive comme un cri du cœur du Réseau FADOQ. Un cri de colère et d’exaspération, aussi, pour qu’une aide financière substantielle et permanente émane du prochain budget que présentera le gouvernement de Justin Trudeau.
Cela viendrait quelque peu apaiser la frustration des aînés, dont la confiance s’est effritée en voyant leur premier ministre leur faire faux bond à plusieurs reprises dans la dernière année.
La FADOQ a dressé une série de revendications qui auraient une incidence positive sur la situation financière des aînés, lors d’entretiens avec la ministre fédérale des Aînés, Deb Schulte, le président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, et le lieutenant du Québec, Pablo Rodriguez. Notre organisation a aussi présenté un mémoire à ce sujet au Comité permanent des finances de la Chambre des communes. Il va sans dire que nous attendons le dévoilement du premier exercice financier de Chrystia Freeland avec impatience.
Ainsi, le Réseau FADOQ demande au fédéral de s’empresser de rehausser les montants versés par le biais de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du Supplément de revenu garanti (SRG). Deux de nos revendications.
Lors de la campagne électorale de 2019, le premier ministre Justin Trudeau s’était engagé publiquement à accroître de 10 % les prestations de la SV pour les aînés de 75 ans et plus, et cela dès juillet 2020. Une promesse qui tarde non seulement à se réaliser, mais qui devrait aussi inclure tous les aînés admissibles à cette prestation. Une pétition circule d’ailleurs à ce sujet aux Communes. De grâce, faites-vous entendre et allez la signer!
Le Réseau FADOQ presse également le gouvernement fédéral de bonifier le SRG de 50 $ par mois par aîné. Les bénéficiaires de cette prestation font partie des moins nantis de notre société. Avec un revenu annuel d’à peine 18 000 $, ces personnes ne vivent pas pleinement, elles survivent.
Dans ce contexte, la FADOQ s’inquiète des choix cruels que doit faire un aîné dans le besoin lorsqu’une dépense imprévue survient. Devoir choisir entre se procurer des médicaments ou se nourrir, en 2021, C’EST NON!
Pourquoi nos décideurs ne réagissent-ils pas lorsqu’on leur explique que les aînés doivent composer avec un fardeau financier supplémentaire en ces temps de crise sanitaire? Pourquoi faut-il encore répéter? Pourquoi font-ils la sourde oreille?
Pourtant, ce fait est incontournable : les dépenses des aînés ont augmenté depuis le début de la pandémie, notamment en raison de la hausse du coût du panier d’épicerie, de la nécessité de faire affaire avec des services de livraison et de la perte du cercle de soutien.
Qu’a fait le gouvernement Trudeau pour atténuer cette pression? Un paiement unique de 300 $ pour ceux admissibles à la pension de la SV annoncé en mai 2020, auquel s’est ajouté un montant de 200 $ pour les aînés recevant le SRG.
De plus, une indexation ridicule d’à peine 1 % de la Sécurité de la vieillesse et du SRG a été annoncée en pleine Journée internationale des personnes âgées. Une hausse qui ne permet même pas de se payer un petit café par mois!
Et aucun changement n’a été proposé dans la mise à jour économique dévoilée en novembre.
Ça en fait des rendez-vous ratés, non?
Les aînés méritent d’être traités dignement et justement. Maintenant, qu’attend Ottawa?