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Voici une lettre ouverte de la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
« Vieillir, ce n’est pas grave. C’est la vie. »
Ces sages paroles sont celles de l’une de nos membres lors d’un vox pop que nous avons réalisé en vue de la Journée internationale des personnes aînées.
Nous demandions à nos membres quelle était leur perception des personnes aînées lorsqu’ils avaient 20 ans. Nous leur posions ensuite la question suivante : comment les percevez-vous aujourd’hui, maintenant que vous en êtes une? Évidemment, les réponses divergeaient quelque peu d’une question à l’autre. En général, les gens n’aiment pas les mots « vieux » et « vieille ».
En cette Journée internationale des personnes aînées, je veux lancer ce message primordial à mes yeux : vieillir, c’est une nouvelle étape de la vie qui ne doit pas être vue comme un frein.
Le mot « vieillir » est parfois accolé d’une étiquette négative en raison des conséquences physiques. Au Réseau FADOQ, nous pensons totalement le contraire. Vieillir, c’est la somme des expériences d’une vie. Vieillir, c’est avoir la liberté de faire ce que l’on veut. Vieillir, c’est la chance de relever de nouveaux défis. Vieillir, c’est continuer de contribuer à la société.
Le vieillissement a un visage différent à notre époque. Vieillir en 2024 ne se vit pas de la même manière qu’il y a 50 ans. Comme vous le savez, l’espérance de vie a augmenté, notamment en raison des progrès de la médecine. Mais une autre cause explique cette hausse est bien simple : les personnes aînées sont plus actives que jamais.
Elles le sont de plusieurs manières différentes. Certaines font du sport, et parfois même encore à de hauts niveaux, comme nous avons pu le constater récemment lors des Jeux FADOQ provinciaux ainsi que lors des Jeux du Canada 55+ qui ont eu lieu à Québec.
Certaines demeurent actives à travers leurs occupations quotidiennes, que ce soit en faisant du jardinage, en marchant ou promenant le chien, en dansant, en faisant des tâches ménagères ou des réparations à la maison.
Quand on parle de personnes aînées actives, il ne faut pas négliger non plus leur rôle important dans la société.
Tout d’abord, plusieurs d’entre elles sont encore très impliquées dans la vie de tous les jours de leur famille, que ce soit en tant que grand-parent ou en tant que personne proche aidante notamment auprès de leurs parents plus âgés. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de vous donner beaucoup d’arguments pour faire valoir à quel point ces deux rôles sont importants dans des centaines de milliers de familles québécoises.
À leur retraite, et même souvent avant, de nombreuses personnes aînées s’impliquent en faisant du bénévolat. À la FADOQ, nous constatons quotidiennement à quel point les bénévoles sont essentiels. Plusieurs organismes ne pourraient tout simplement pas survivre sans le dévouement et l’apport des personnes aînées bénévoles.
La Journée internationale des personnes aînées est un bon moment pour rappeler que l’âge n’est qu’un chiffre. Continuons de valoriser les personnes aînées, de saluer leur contribution à la société et d’encourager la solidarité intergénérationnelle.