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Ce n’est plus un secret pour personne, le pickleball est un sport en plein essor.
Le nombre d’adeptes au Québec augmente d’année en année, de sorte qu’il ne serait pas surprenant d’atteindre le chiffre des 50 000 joueurs et joueuses à la fin de l’année 2024.
Pour le directeur général de la Fédération québécoise de pickleball, Stéphane Brière, c’est une progression fulgurante et impressionnante.
« De nombreux adeptes de tennis et de badminton ont été séduits par le sport, explique-t-il. C’est un sport facile à apprendre, peu importe l’âge. J’ai initié des gens de 60-65 ans qui n’ont à peu près jamais fait de sport de leur vie et à l’intérieur de 20 minutes, ils sont en mesure de tenir un échange. »
Le pickleball a aussi un côté fort convivial. Puisque ce n’est pas très difficile d’apprendre à jouer et de s’amuser, il est plus facile de développer des liens d’amitié avec ses adversaires.
Le niveau de compétition est également en constante augmentation.
« Le calibre est assez élevé, si on le compare à ce qu’il était il y a deux ans, soutient Stéphane Brière. Il y a de l’évolution. Un adepte intermédiaire, qui pratique le pickleball régulièrement, deviendra un avancé assez rapidement. »
Les Jeux du Canada 55+ approchent à grands pas et le pickleball sera assurément l’une des compétitions les plus courues de l’événement. Est-ce que le Québec peut tirer son épingle du jeu face aux équipes canadiennes?
« Au Canada anglais, on a suivi passablement la même courbe qu’au Québec. Ça donnera de très bons duels à Québec à la fin août. »
Des installations adéquates?
Pour ce qui est des infrastructures, il semble que les municipalités ont commencé à emboîter le pas en raison de l’engouement pour ce sport en vogue. Ainsi, on sent qu’il y a un réel effort pour fournir aux joueurs et joueuses des terrains à la hauteur de leurs attentes.
« Je persiste à dire que nous sommes 10 ans en retard, admet Stéphane Brière, mais c’est quand même prometteur. On voit de plus en plus d’infrastructures dédiées au pickleball uniquement. »
Depuis deux ans, le Réseau FADOQ et la Fédération québécoise de pickleball collaborent afin d’être plus efficaces et d’offrir un meilleur service aux adeptes. Pour Stéphane Brière, tout ça est extrêmement positif.
« Depuis qu’on a appuyé sur l’accélérateur de cette collaboration, on voit beaucoup de bienfaits et j’estime que dans deux ou trois ans, ça sera encore plus perceptible. Bien que nous ayons deux missions différentes, nous possédons sensiblement la même clientèle et nous avons intérêt à travailler ensemble. C’est vraiment un bel esprit de collaboration et je suis content d’être partenaire plutôt que d’être en compétition. »