Nouvelle
Une nouveau partenaire
Il nous fait plaisir de vous annoncer un nouveau partenariat qui croit en notre or...
L’élaboration d’une stratégie gouvernementale qui cible les personnes aînées envoie un bon signal. Bien qu’il y ait beaucoup d’objectifs intéressants et louables dans le plan d’action 2024-2029 en matière de vieillissement positif, le Réseau FADOQ attend de voir comment ce sera déployé et quels seront les moyens investis.
L’annonce d’une politique nationale de soins et services à domicile en est un exemple.
« Nous saluons évidemment cette intention puisqu’il s’agit d’une priorité pour notre organisation. Cependant, nous ne savons pas ce qu’elle contiendra et à quel moment elle sera déployée. Nous avons hâte de voir comment l’efficacité sera améliorée et nous espérons que les besoins futurs seront pris en considération », déclare Gisèle Tassé-Goodman, présidente du Réseau FADOQ.
Le Réseau FADOQ tient à souligner la concertation entre 34 ministères pour l’élaboration de ce plan. Cela rejoint l’esprit de la « lentille aînée ». Nous souhaitons que cette lentille soit une manière d’évaluer l’impact de chaque politique sur les personnes aînées en plus de favoriser le maillage entre les ministères.
Diversifier les milieux collectifs
Le plan d’action contient de bonnes orientations en matière d’habitation. Il y a toutefois deux éléments sur lesquels le gouvernement doit agir rapidement.
Comme le Réseau FADOQ l’a mentionné à plusieurs reprises, il doit diversifier les milieux de vie collectifs pour personnes aînées avec soins et services (coopératives, OSBL d’habitation) afin que celles moins nanties aient aussi accès à des milieux en fonction de leurs besoins. Il doit aussi favoriser les maisons intergénérationnelles, notamment en élaborant un soutien financier pour les projets de construction ou de conversion.
Du côté du travail et des ressources financières, on salue la volonté du gouvernement à faciliter l’accès aux crédits d’impôt. Une bonne façon de rehausser l’accès aux crédits d’impôt pour les personnes aînées serait d’abaisser l’âge de l’admissibilité de 70 à 65 ans puisque la majorité d’entre eux sont seulement accessibles à 70 ans.
Le gouvernement cherche également à favoriser la littératie numérique, ce qui est positif en soi. Néanmoins, il ne faut pas oublier que ce ne sont pas toutes les personnes aînées qui ont les moyens d’avoir du matériel informatique. Il faut continuer d’avoir une sensibilité pour les gens qui ne feront pas ce passage au numérique.
Enfin, le gouvernement souhaite plus d’implication bénévole des personnes aînées dans les secteurs du tourisme et de la culture. Nous comprenons qu’il y a des besoins, mais il ne faut pas oublier que les personnes de 65 ans et plus se démarquent au niveau du nombre d’heures moyen investi (moyenne annuelle = 258 heures). Le recrutement est déjà difficile, comme on le voit dans plusieurs organisations.
Le Réseau FADOQ offre sa collaboration
Le Réseau FADOQ était présent à Québec pour participer à l’événement La fierté de vieillir, où la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, a dévoilé la vision du gouvernement du Québec par rapport au vieillissement de la population.
Le plan d’action présenté par la ministre émet aussi la volonté de véhiculer une image positive du vieillissement et d’encourager le vieillissement actif. Le Réseau FADOQ agit en ce sens au quotidien. Si le gouvernement souhaite s’inspirer de ce que nous faisons ou de s’associer avec nous pour le déploiement d’une offre supplémentaire, nous sommes ouverts aux discussions.
L’ensemble de nos communications valorisent le fait de vieillir et nous tentons de sensibiliser les gens par notre programme Dans la peau d’un aîné. Le Réseau FADOQ peut être un partenaire en la matière.