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Sécurité de la vieillesse : la FADOQ à Ottawa pour demander l’adoption rapide du p...
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La ministre responsable des personnes aînées, Madame Sonia Bélanger, modifie le programme d’allocation personnalisée pour RPA (PAP) afin d’en retirer un aspect problématique. Ceci à la demande des six groupes partenaires signataires de ce communiqué. Rappelons que ce programme prévoyait le versement d’une aide financière aux résidences privées pour aînés (RPA), mais impliquait également de modifier le bail du locataire, ce qui le rendait responsable de ses soins d’un point de vue légal et financier.
Une formule qui ouvrait la porte à de la maltraitance financière
Dans les faits, cela s’est traduit par des augmentations de loyer démesurées pour de nombreux locataires. En effet, certains gestionnaires y ont vu l’opportunité de revoir leurs tarifs à la hausse. À cet effet, les centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP), chargés d’assister les locataires en RPA, ont constaté des hausses faramineuses. Dans le pire des cas, cette hausse atteignait les 173 %, soit une augmentation de près de 3 800 $ par mois. Dans sa forme initiale, le PAP ouvrait donc une porte à de la maltraitance financière.
Des gains importants pour protéger les résidents d’abus financiers en RPA
Lors d’une rencontre ce vendredi 24 mai entre les six groupes partenaires, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le Tribunal administratif du logement et des membres du cabinet de la ministre, les modifications suivantes ont été annoncées :
Encore du chemin à faire pour s’assurer du bien-être des résidents touchés par le programme
Nous sommes toujours préoccupés par le sort des locataires en RPA qui ont subi d’importantes augmentations de loyer, induites directement ou indirectement par le programme. C’est pourquoi nous réclamons une intervention rapide de la ministre Bélanger, en collaboration avec la ministre de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, afin d’accompagner les personnes qui ont été lésées dans le processus de mise en œuvre de ce programme et pour que ces personnes obtiennent une juste réparation.
Enfin, nous tenons à souligner l’ouverture de la ministre Bélanger dans ce dossier, qui a entendu nos préoccupations.
Les six partenaires signataires de ce communiqué sont :