Entrevue
Le tour d'horizon de la présidente de la FADOQ
La présidente de la FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman, vous présente sa toute nouvelle c...
Emily Suess l’admet d’emblée : elle fait des choses qu’elle aurait dû faire il y a bien longtemps.
Auparavant de nature craintive, la femme d’Alma s’est découvert un petit côté givré, qui lui apporte beaucoup de liberté.
« Tout juste avant la pandémie, j’ai acheté une moto de type Spyder, explique-t-elle. C’était mon cadeau de retraite. Il fallait absolument que je me trouve une activité, sinon je l’aurais regretté. Je suis bien heureuse d’avoir été aventurière. »
Ainsi, grâce à sa moto, Emily Suess est devenue autonome, sillonnant avec émerveillement les plus belles routes du Québec, souvent accompagnée d’un ami.
« Vivre ces périples, ça m’a donné beaucoup d’assurance. Dans le fond, ça m’a appris que dans la vie, il faut oser. »
La dame âgée de 66 ans a rangé sa moto pour l’hiver, mais ça ne la déprime pas pour autant. En effet, lorsque les premiers flocons s’installent sur la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean, elle s’adonne à une autre activité qu’elle affectionne grandement, soit la marche.
Emily Suess y va d’un conseil en terminant.
« Vivez vos rêves, ne faites pas juste passer le temps. Je comprends que les gens ont peur de manquer d’argent s’ils en dépensent. Je conçois que tout coûte cher, mais il faut quand même s’allouer un budget pour profiter de la vie. C’est mon humble avis. J’ai fait plein d’activités avec la FADOQ pendant la pandémie, je me suis inscrite à quasiment tout ce qui était offert sur les différentes plateformes. Il faut s’occuper, c’est la seule façon d’avancer. »
D’autres souvenirs…