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Alors que le gouvernement du Québec vient d’annoncer une nouvelle augmentation de la participation financière des personnes inscrites au Régime public d’assurance médicaments (RPAM), le Réseau FADOQ continue de plaider en faveur d’une meilleure équité fiscale dans l’échelle de contribution des bénéficiaires du Supplément de revenu garanti (SRG).

Cette plus récente hausse annoncée au RPAM illustre l’iniquité de l’échelle qui est actuellement en place. En juin 2019, le Réseau FADOQ déplorait déjà cette situation qui crée un système à deux vitesses où les personnes aînées qui reçoivent de 94% à 100% du SRG ne paient aucune contribution en pharmacie tandis que les autres bénéficiaires de cette prestation doivent assumer un montant de 657,96 $ par année.

« Pourquoi y a-t-il une si grande différence entre une personne qui reçoit du SRG au taux de 93% par rapport à celle qui en reçoit à 94%. Si l’on tient compte du fait que les revenus du SRG stagnent et que la contribution mensuelle en pharmacie augmente, cette inadéquation réduit le pouvoir d’achat des gens de 65 ans et plus, eux qui consomment un plus grand nombre de médicaments que les autres tranches d’âge », explique la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.

Le Réseau FADOQ demande donc à Québec de changer les échelles de contribution de façon à ce qu’il y ait une augmentation progressive de la franchise demandée en fonction du pourcentage de SRG. Cette demande est d’autant plus importante que le RPAM assure la quasi-totalité des Québécois âgés de 65 ans et plus, selon les données fournies par la Régie de l’assurance maladie du Québec.

Lors des consultations particulières entourant le projet de loi 31, la ministre de la Santé et des Services sociaux de l’époque, Danielle McCann, avait indiqué que son ministère allait analyser cette proposition. Est-ce que son successeur, Christian Dubé, répondra à cette demande qui concerne les moins nantis de notre société ? Chose certaine, le Réseau FADOQ restera aux aguets.