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Venir ou revenir d’ailleurs, vieillir dans les Laurentides
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Cost : GRATUIT
D’où vient l’idée de cette série de conférences
L’idée d’une série de conférences sur les mouvements de population dans les Laurentides a émergée de groupes de parole animés par la FADOQ – Région des Laurentides au cours de l’automne 2021, dans le cadre de son programme « Ainés engagés, vieillir vivants ». Au cours de ces rencontres virtuelles, les participants avaient exprimé leur intérêt à mieux connaître la réalité de l’immigration dans les Laurentides. L’organisation d’une série de conférences virtuelles sur le sujet nous a paru être la meilleure manière d’explorer cette réalité de notre région.
Les discussions et recherches préparatoires à la série de conférence nous ont laissé voir combien il serait limité de traiter d’un seul aspect des mouvements de population dans la région, celui de l’immigration, alors que les Laurentides ont connu des mouvements de population incessants à travers les siècles. Depuis l’arrivée des Français et les déplacements de populations autochtones dans et hors des Laurentides, la région a reçu des vagues importantes d’immigrants, et a aussi vu une part importante de sa population partir vers d’autres contrées, et parfois y revenir. C’est ainsi que s’est dessinée la série « Venir ou revenir d’ailleurs, vieillir dans les Laurentides » présentée entre janvier et mars 2022 par des conférenciers nouveaux arrivants ou revenant dans les Laurentides après de longs séjours à l’étranger, et une conférence en deux temps sur les relations entre autochtones et non autochtones dans une perspective de réconciliation et de renforcement des relations qui se tiendra à la fin du mois de juin. Soulignons que le 21 juin est la Journée nationale des peuples autochtones. Nous vous invitons à consulter le site en ligne de la Fadoq Laurentides pour être informés des dates de cette conférence en deux temps afin de vous y inscrire.
Saïd Loukil est né à Sfax, en Tunisie. Il s’établit au Québec en juin 1966.Formé en Belgique en génie électromécanique, il devient enseignant en physique au Québec. Il prend sa retraire de la commission scolaire de la Rivière-du-Nord en 2015. Son engagement bénévole est intense. Il est l’instigateur du vélo électrique assisté – la mobilité douce, du jardin communautaire ‘’Incroyable Comestible’’, s’implique à la Maison des Parents dans l’assistance aux enfants rencontrant des difficultés à l’école, à la FADOQ Laurentides (Jumelage – cours d’arabe), et au Coffret. Il est membre de l’ADGPQ : Association des grands parents de Québec, de l’Association des retraités fédéraux et de Debout pour l’école (deboutpourlecole.org). Il apporte également son appui aux nouveaux arrivants syriens dans les Laurentides. Avec le Coffret, et en collaboration avec l’UQO, M. Loukil prépare la traduction des documents d’accueil en langue arabe, et sert d’interprète pour les familles nouvelles arrivantes auprès du service social et médicale du CLSC Arthur-Buies. En collaboration avec le coffret, l’école Marchand, FADOQ et la maison des parents, il dispense également des cours de francisation.
Originaire d’Abitibi, Fernand Godbout a étudié à l’Université de Sherbrooke en administration scolaire. Après 5 années d’enseignement, il travaille en tant que Conseiller en Formation auprès des entreprises pour la Commission de Formation Professionnelle de l’Estrie. Il travaille également pour cette institution comme Directeur des Opérations quand elle devient la Société de Développement de la Main d’œuvre, puis Emploi-Québec.
Il prend sa retraite en aout 1997 et la même année, soit fin septembre, il part vers l’Afrique, plus précisément au Gabon, réaliser un contrat dans le cadre d’un projet de l’Agence Canadienne de Développement International (ACDI) et du Cégep Saint Jean-sur-Richelieu. Il y travaillera 6 ans, dont 3 comme Conseiller Technique au ministère de la Formation professionnelle et 3 ans comme Directeur de Projet pour le Cégep. Les années suivantes, il réalise 4 missions de 6 mois comme Conseiller Technique auprès du Ministre du Travail qui coiffait le désormais secteur de la Formation Professionnelle. Il effectue également de nombreuses missions d’évaluation de projets, notamment au Cameroun, au Congo, à Sao Tomé et au Niger. En 2006, son épouse et lui décident de s’installer dans les Laurentides.
Née au Rwanda, elle a refait sa vie au Québec depuis 1998 et réside dans les Laurentides depuis 2005. Elle est survivante du génocide commis contre les Tutsi du Rwanda, où elle a perdu un grand nombre de membres de sa famille proche et élargie.
Elle a fait son doctorat en Sciences de l’Éducation à l’Université du Québec à Montréal, où elle a mené sa recherche sur l’éducation à la paix. Elle est auteure du livre On n’oublie jamais rien, paru en mars 2019 aux Éditions Hurtubise. Elle y partage l’histoire de sa vie avant, pendant et après le génocide.
Ayant difficilement survécu à l’innommable, elle s’implique dans des projets de prévention de la violence et de transmission de la mémoire. Par l’écriture et les conférences, elle aborde les aspects liés à la résilience après les grandes épreuves. Elle travaille au COFFRET comme coordonnatrice du projet DIPAA (Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine).
Line Chaloux s’est formée dès 2004 aux questions de diversité et de Droits des réfugiés. Elle a étudié à l’Institut International des Droits de l’Homme, Administration publique internationale, Strasbourg, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et à l’École Nationale d’Administration Publique. De 1988 à 1991, elle travaille au Centre de Recherche d’Emploi des Laurentides, et, à Saint-Jérôme encore, fonde en 1990 les Serres de Clara, organisme d’insertion sociale en environnement, la Fondation Clara Bourgeois, dédiée au développement d’alternatives d’intégration sociale par la coopération et l’incubation communautaire, et le COFFRET (Centre d’orientation et de formation pour favoriser les relations ethniques traditionnelles), une ONG d’aide aux nouveaux arrivants, et de développement de la régionalisation de l’immigration. En 2003, elle met sur pied le Centre Communautaire Méridien 74, regroupant une trentaine d’organismes. En 2007, elle coordonne la mobilisation pour la création du Festival du Monde, en 1992 met sur pied la Table de concertation sur la régionalisation de l’immigration des Laurentides et implante des jardins communautaires et collectifs en milieu urbain. En 2012, elle crée les Soirées Nelson Mandela et en 2015, mobilise pour créer la Corporation de développement Communautaire de la MRC RDN. Elle a été membre de nombreux comités d’action sociale, notamment la Table de concertation des réfugiés de Montréal (1991), le Regroupement des Organisme de régionalisation de l’immigration (1993), la Table de lutte contre la pauvreté de la MRC Rivière Du Nord (1995), et la Commission sur le Développement Social dans les Laurentides (1999). Line Chaloux est Directrice du COFFRET.
Isabelle Fortin est une résidente à temps partiel des Laurentides depuis deux générations. Elle a vécu une bonne partie de sa vie adulte à l’extérieur du Québec, en Haïti plus précisément, où elle s’est impliquée dans la vie sociale et culturelle. Avant de partir en Haïti, elle travaillait dans le champ de la solidarité internationale, tout particulièrement dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. Elle était également bénévole à Radio-Centre-Ville, la radio communautaire de Montréal qui diffusait ses émissions dans 7 langues. Les liens de solidarité développés au Québec l’ont conduit à partir en Haïti pour apporter sa contribution au gouvernement du président Aristide, en 1991.
Après le coup d’État qui a interrompu le processus démocratique, elle a voulu rester dans son pays d’adoption et a fondé un organisme de promotion de la communication sociale voué à la mise en place des premières radios communautaires en Haïti. Durant sa vie professionnelle, elle a travaillé à la promotion et la défense des droits de la personne dans des ONG internationales et à la Mission des Nations Unies en Haïti. Elle a été responsable de la réponse humanitaire d’Oxfam Québec après le terrible tremblement de terre de 2010. Elle a également été chercheuse et évaluatrice de programmes en sécurité publique et en réduction de la violence. De retour au pays qui l’a vu naitre en 2015 pour accompagner ses enfants dans leur intégration scolaire et professionnelle au Québec, elle vit plus de la moitié du temps dans les Laurentides, entre deux contrats de consultation internationale, à profiter de la nature, de l’environnement et des pistes cyclables. Depuis la pandémie, elle a opéré un virage professionnel; elle travaille maintenant à la CSN, et s’implique en santé mentale pour la prise en compte des besoins spécifiques des populations immigrantes. Le télétravail lui aura permis de poser définitivement ses valises dans la région.
BIBLIOGRAPHIE – COUPS DE CŒUR DES CONFÉRENCIERS
Said Loukil
Pour découvrir la ville de naissance de Said Loukil, Sfax, et le Sud Tunisien : https://youtu.be/GW-KInQu6cM
Ou quand la fable vient de plus loin qu’on l’imagine :
KALILA WA DIMNA OU LES ORIGINES DES FABLES DE JEAN DE LA FONTAINE
https://www.franceculture.fr/conferences/institut-du-monde-arabe/ce-que-la-fontaine-doit-aux-arabes
Vieillir et vivre ensemble, chez soi, dans sa communauté, au Québec (VVE)
Table Concertation – www.saidloukil.org
Nos Centenaires – www.saidloukil.org
Biographie – www.saidloukil.org
Histoire de Saint Jérôme et le lion (1oeuvre-1histoire.com)
https://histoiresduniversites.wordpress.com/2019/01/16/saint-jerome-et-le-lion-vers-1500/
Saint Jérôme et le lion
Fernand Godbout
Littérature congolaise, Babelio, Babelio.com
Marie Josée Gicali
« On n’oublie jamais rien : Le génocide comme je l’ai vécu », Marie Josée Gicali, Éditions Hurtubise, 2019
« J’ai serré la main du diable », Roméo Dallaire, Éditions Libre Expression, 2003.
« Rwanda, après le sang, l’espoir », Alain Stanké, 2019
« Ma mère m’a tué – Survivre au génocide des Tutsis au Rwanda », Albert Nsengimana, Éditions Hugo, 2019
« Les Justes du Rwanda », Luc Lagun-Bouchet, France 24, Série Reporters, 2021
« Un dimanche à Kigali, Robert Favreau, 2006. Adaptation du « Un dimanche à la piscine à Kigali » de Fil Courtemanche, Éditions Boréal, 2002.
Line Chaloux
https://uqo.ca/nouvelles/33459
Isabelle Fortin
“Les lectures de Marjorie”, Bookstagram et chaîne Booktube dédiés à la littérature haitienne.
Des articles qui pourraient vous intéresser :
“L’immigration des familles dans les Laurentides”, Histoire Québec, Volume 14, Numéro 3, 2009. Pierrette Langlois-Thibault
“Immigration dans les Laurentides: de bonnes nouvelles”, Nordinfo.com, 23 juin 2021
Renforcer le vivre ensemble : voulez-vous y contribuer ? Des pistes d’implication
Le Coffret (Centre d’orientation et de formation pour favoriser les relations ethniques).
Établi à Saint-Jérôme, le Coffret a pour mission de réaliser des activités de régionalisation de l’immigration, de sensibilisation à la lutte contre la discrimination raciale, d’aide à l’accueil, à l’installation et à l’intégration des nouveaux arrivants, coordination d’un club de jumelage, des cours de francisation. Le Coffret est actuellement très actif dans l’accueil des réfugié.e.s Ukrainien.ne.s.
181 Rue Brière, St Jérôme, Québec, Canada, J7Y 3A7
Téléphone : 450-565-2998
ABL Accès Accueil Action Basses-Laurentides pour l’immigration (ABL Immigration, Mirabel, Deux-Montagnes, Argenteuil et Thérèse-De Blainville)
OBL fondée en 2004 / Mission : favoriser et soutenir une intégration interculturelle harmonieuse dans la région des Basses-Laurentides. (Site IQ)
https://www.abl-immigration.org
1, Place de la Gare, bureau 102, St Eustache, Québec, Canada J7R0B4
Téléphone : 514-570-3313
La Griffe d’Alpha (Cours de francisation)
420, rue Carillon, Mont-Laurier, Québec, Canada, J9L 1P6
Téléphone : 819-440-2044
Pour plus de détails, veuillez communiquer avec :
martine.f@fadoqlaurentides.org
819 429-5858 poste 441
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