Communiqué
Un nouveau sondage met en évidence la nécessité de lutter contre l’âgisme au Canada
Un nouveau sondage commandé par la Coalition canadienne contre l’âgisme, dont fait...
S’adonner à un sport aussi difficile que le patinage artistique à l’âge de 73 ans, ça relève de l’exploit. Pratiquer le patinage artistique après s’être fait remplacer la hanche en 2010, c’est tout simplement incroyable.
Diane Côté-Frégeau est tombée en amour avec le patinage artistique à l’adolescence. Après avoir délaissé ce sport à l’âge adulte, elle est tombée sur un film de patinage artistique, il y a environ une dizaine d’années.
« Mon amour du patin est revenu instantanément, admet-elle. En 2012, j’ai demandé des patins à mon mari. Stupéfait, il m’a demandé si j’étais sérieuse. »
Mme Côté-Frégeau a donc recommencé, tranquillement, à patiner. Et petit à petit, elle a repris ses aises. Aujourd’hui, grâce aux conseils de deux bonnes entraîneuses, elle s’exerce jusqu’à cinq fois par semaine, au Club de patinage Blainville Sainte-Thérèse. D’ailleurs, elle participera à une compétition internationale à Ottawa du 21 au 24 septembre, chez les 68 ans et plus.
L’an dernier, à l’occasion d’une compétition virtuelle de patinage artistique à Bucarest – elle devait se filmer en train d’effectuer sa prestation et envoyer la vidéo aux juges – elle a remporté une médaille d’or.
« Parfois, des gens de 40 ans me disent : « j’aimerais ça pratiquer tel sport, mais je suis trop vieux », rigole-t-elle. Mon meilleur conseil : ne pas hésiter à s’adonner au sport que l’on veut vraiment. Bien sûr, il faut que notre santé nous le permette. Mais l’âge ne doit pas devenir un obstacle. L’exercice est parfait pour s’évader. »