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Du 14 au 20 avril 2024 Semaine de l'action bénévole "Prendre part à l’action...
Le Réseau FADOQ est catégorique : la réforme du régime de santé et de sécurité du travail affectera négativement de nombreux travailleurs et travailleuses d’expérience.
La modernisation du régime proposée par le projet de loi 59, qui a été adopté jeudi à l’Assemblée nationale, contient des éléments néfastes pour les travailleuses et travailleurs d’expérience, qui pourraient faire partie de la solution pour amoindrir les effets de la pénurie de main-d’œuvre.
Certaines dispositions de la Loi ne prennent pas en compte l’usure mentale et physique subie par ces derniers dans certains métiers. C’est le cas notamment de l’abolition des présomptions d’invalidité de celles et ceux âgés de 55 ans et plus au moment d’une maladie professionnelle, ce qui les empêchera de toucher l’indemnité de remplacement du revenu dès qu’ils ne sont plus capables d’occuper leur emploi.
La recherche d’emploi obligatoire pour les personnes de 60 ans et plus au moment d’un accident de travail malgré leur incapacité est également une incohérence de la Loi.
Pour le Réseau FADOQ, la pénibilité de la tâche, qui est déterminée par l’exposition du travailleur à un ou plusieurs facteurs de risques dans le cadre de son emploi, doit être considérée dans le cadre du régime de santé et sécurité au travail.
La plus grande organisation d’aînés au pays déplore la mise en place de restrictions au droit à l’assistance médicale et la possibilité de faire payer une partie des traitements par les victimes de lésions professionnelles.
Les travailleuses et travailleurs d’expérience doivent déjà jongler avec une injustice quant à l’indemnité de remplacement du revenu, qui est beaucoup plus petite au-delà d’un certain âge. Il est d’autant plus important que ces travailleurs ne subissent pas d’autres injustices.
Le Réseau FADOQ rappelle que le régime de sécurité et de santé au travail doit prendre en compte l’évolution de la réalité des travailleurs. Il ne faut pas refaire la même erreur et attendre 40 ans avant la prochaine modernisation du régime.