Entrevue
Le tour d'horizon de la présidente de la FADOQ
La présidente de la FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman, vous présente sa toute nouvelle c...
Par Beneva*
Si votre douce moitié ou vous décédiez au cours des années à venir, le conjoint survivant de votre foyer serait-il bien protégé? Le temps est peut-être venu de réévaluer votre situation sous cet angle avec un conseiller. Vous pourrez alors vérifier que vos protections actuelles suffisent vraiment à vos besoins familiaux!
Au décès d’un conjoint, l’époux survivant se retrouve en général avec moins de revenus. C’est le cas en raison d’une diminution des rentes, notamment, et de l’arrêt de la pension de la Sécurité de la vieillesse. Cette dernière cesse à partir du mois qui suit le décès.
Selon sa situation, le conjoint survivant d’un couple peut donc manquer de liquidités en raison des revenus manquants de la personne défunte : l’absence des dépenses personnelles courantes de celle-ci ne compensera pas les sommes non reçues. Or il faut bien évaluer les dépenses liées aux frais funéraires, aux impôts et aux autres obligations (paiement des cartes de crédit, d’une hypothèque ou d’un loyer, études d’un enfant, etc.). Toutes ces dépenses demandent une planification successorale – une démarche qu’on tend à repousser quand tout va bien!
Une bonne stratégie, à partir de projections et de scénarios, se compose souvent de produits d’assurance vie. Ces protections permettent entre autres d’éviter un manque de liquidités. Autrement, la succession peut se trouver dans une situation où elle doit se départir d’actifs (par exemple, vendre une propriété familiale à la hâte) pour payer rapidement les créanciers.
Des spécialistes estiment que, pour maintenir son niveau de vie, le conjoint survivant a besoin de 80 % du coût de vie global précédant le décès.
D’autres mesures générales sont utilisées : pour préserver son niveau de vie, l’époux survivant doit compter sur un revenu se situant entre 60 % et 70 % du revenu familial total. Cette formule fonctionne dans la plupart des situations – mais avec un revenu familial modeste ou très élevé, le pourcentage devrait toutefois être ajusté.
Au-delà des estimations, rien ne vaut une approche budgétaire et une planification personnalisée. Et si chaque cas diffère, une constante demeure : la perte d’un être cher ne devait pas conduire à une réduction forcée de son niveau de vie!
Les produits d’assurance foisonnent sur le marché et se montrent parfois complexes. À cette étape, un conseiller devrait vous expliquer les protections disponibles et vous aider à faire les bons choix.
Voici deux des éléments à considérer avec lui :
Le type de protection : temporaire ou permanente
Le rôle
Avec ses finances et ses objectifs, chaque couple vit ses propres enjeux. Le vôtre aussi! Pour prendre un sain recul, faites appel à un conseiller. Ce spécialiste vous aidera à calculer si votre conjoint et vous êtes assez protégés pour que l’époux survivant dispose (à vie) de revenus suffisants. À défaut, vous élaborerez une stratégie en équipe pour régler la situation.
Une fois la démarche derrière vous, loin des scénarios de décès, l’être cher et vous n’aurez qu’à profiter du temps à passer ensemble, heureusement!
Peu importe votre assureur, il est recommandé d’analyser sa situation avec un conseiller. Pour le faire avec un conseiller chez SSQ Assurance, composez le 1 866 225-5050. |
*Beneva désigne Beneva inc., cabinet de services financiers.
Note : Cet article vous est présenté à titre informatif seulement. En aucun cas, il ne doit être considéré comme un conseil financier ou une opinion juridique ou fiscale. Pour des conseils selon votre situation personnelle, parlez-en à votre conseiller. Jamais Beneva inc., cabinet de services financiers. ne peut être tenue responsable d’une décision prise à la suite de la lecture de cet article.