Nouvelle
Malgré l’insatisfaction, la FADOQ prête à collaborer avec la secrétaire d’État pou...
À la suite de la nomination du cabinet ministériel du gouvernement fédéral, la FAD...
Le Réseau FADOQ demande la révision rapide de la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés afin que des sanctions y soient prévues.
Le Réseau est préoccupé par les récentes révélations de La Presse qui font état de 866 cas de maltraitance, notamment envers des aînés, dénoncés à la suite de l’application de cette loi au printemps 2017 par le gouvernement Couillard. À cette époque, la FADOQ était demeurée perplexe quant à l’efficacité de cette loi puisque aucune sanction n’était prévue pour les contrevenants.
« Il faut absolument que les plaintes qui s’avèrent fondées se traduisent par des sanctions. La loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés doit mettre fin à l’omerta qui sévit dans les milieux de la santé et des services sociaux », exige la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
Réclamant depuis toujours la dénonciation obligatoire, le Réseau est encouragé par le fait que l’application de la loi ait incité un nombre grandissant de personnes à formuler des plaintes pour dénoncer des situations inadmissibles.
« Pour notre organisation, lorsqu’il est question de violence ou de maltraitance, c’est tolérance zéro », rappelle Mme Tassé-Goodman.
Dans le but de prévenir la maltraitance, le Réseau FADOQ a collaboré à la mise sur pied du programme Aîné-Avisé. Depuis le lancement du programme, plus de 60 000 personnes ont assisté aux séances d’information dont la particularité réside dans leur formule unique d’animation qui combine le savoir d’un professionnel et l’expérience d’un animateur de 50 ans ou plus. Les outils du programme permettent de brosser un portrait de la maltraitance et fournissent des conseils de prévention. Des ressources destinées aux personnes qui ont besoin d’aide sont aussi présentées.
Par ailleurs, le Réseau FADOQ souligne l’importance cruciale de la Ligne Aide Abus Aînés, service téléphonique provincial d’écoute et de référence spécialisé qui s’adresse directement aux aînés qui vivent de la maltraitance, à leurs proches et à tous ceux qui sont préoccupés par une situation à travers laquelle une personne aînée semble subir de la maltraitance.
Le Réseau réitère constamment l’importance de ne pas fermer les yeux sur la maltraitance organisationnelle, notamment en CHSLD. Une piste de solution est d’humaniser le système avec une refonte de l’organisation du travail afin que le personnel soignant soit en mesure d’offrir les soins adéquats aux patients qui, trop souvent, peinent à recevoir le minimum décent.