Communiqué
Un nouveau sondage met en évidence la nécessité de lutter contre l’âgisme au Canada
Un nouveau sondage commandé par la Coalition canadienne contre l’âgisme, dont fait...
Quand l’heure de la retraite a sonné pour Agathe Léveillée, elle n’y était pas du tout préparée. Pas vraiment de projets, aucun plan précis. À 55 ans, celle qui a longtemps œuvré comme adjointe administrative se questionnait sur l’avenir qui s’offrait à elle.
Puis, un jour, elle s’est inscrite à un cours en fleuristerie, le point de départ d’une grande aventure. Tout le reste a déboulé.
« J’ai senti que la vie commençait à m’envoyer des signes, raconte-t-elle. C’est comme si une passion en avait fait naître une autre. La fleuristerie m’a menée à redécouvrir l’écriture, un intérêt que j’ai toujours eu en moi. J’ai donc commencé à imaginer des contes pour enfants. »
À l’heure actuelle, Agathe Léveillée a rédigé neuf contes intitulés Les aventures de Charlotte. Et elle n’a pas l’intention d’arrêter d’écrire de sitôt. Son plus récent conte, qui est disponible en librairie depuis le mois d’août, a été publié à titre d’autrice indépendante avec l’aide de la maison d’édition BouquinBec, à Montréal.
En plus d’écrire, la dame de 68 ans a commencé à s’adonner à des voyages humanitaires. Recrutée en 2012 par une amie, elle a jusqu’ici effectué quatre voyages, principalement dans la région tibétaine. Elle revient tout juste d’un périple de sept semaines en Inde du Nord, au cours desquelles elle a passé cinq semaines à collaborer avec le Tibetan Settlement Office à McLeod Ganj, une banlieue de la ville de Dharamsala.
« Mon travail consistait à enseigner le français de base à de jeunes adultes, en plus d’un projet de collimages avec deux classes de plus petits. C’était tout un défi, moi qui n’ai pas d’enfants. J’ai vécu une expérience extraordinaire et inoubliable à m’impliquer auprès de ces réfugiés tibétains. Pour moi, c’est le summum du bonheur. »
Un des moments forts de ce voyage a été sa rencontre avec le Dalaï-Lama, avec qui elle a pu discuter quelques minutes.
Les conseils de Mme Léveillée aux gens de son âge : apprendre à mieux se connaître et sortir de leur zone de confort.
« Vous allez adorer ça et grandir grâce à ça. De mon côté, j’espère que je prêche par l’exemple. J’aimerais que des gens me regardent aller et qu’ils soient inspirés par mes actions. »
Membre FADOQ depuis cinq ans, Mme Léveillée estime que la FADOQ participe à son bonheur, par les différents volets de sa mission. La sexagénaire se tient au courant de tout ce que son regroupement régional organise dans le coin de Gatineau. Elle surveille constamment les voyages de groupe, les occasions spéciales (dîners de Noël, 50e de la FADOQ – Région Outaouais, etc.) et essaye d’y participer, si ses multiples passions lui en laissent le temps!
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