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Le saviez-vous ?

Le Code de la sécurité routière – 9e partie

Peut-on imaginer à combien se chiffrent le nombre de feux de circulation et de signaux lumineux que l’on trouve sur nos routes et qui exigent que nous adaptions nos comportements de différentes façons dans nos déplacements ? Et ce, que l’on soit à pied, à vélo ou au volant. Le répertoire de la signalisation routière de Transports-Québec en présente plus de 80. N’est-ce pas incroyable ? Mais c’est bel et bien la réalité. Ils arborent des couleurs spécifiquement dédiées à la signalisation routière, soit le rouge, le jaune, le vert, le blanc et l’orange. 

Évidemment, il est impensable de tous les passer en revue dans cette seule chronique. Mais, ceux d’entre eux que nous verrons se trouvent surtout aux intersections, et seront abordés de manière à actualiser notre compréhension, quant à leur signification et, surtout, en regard de notre façon d’agir en leur présence dans nos déplacements.

 

Neuvième partie – Les feux de circulation et les signaux lumineux

Source : Photo originale – Yvon Lapointe

Rappelons-nous que le Code de la sécurité routière consiste en un recueil des articles de loi et des règlements se rapportant à l’usage de la route. Cette neuvième partie traite des feux de circulation et des divers types de signaux lumineux, et ce sujet s’inscrit parmi ceux traitant des « Règles de circulation routière » dont la présentation se poursuivra encore dans les prochaines capsules.

 

Agir de façon coopérative, sécuritaire et responsable dans le respect du Code de la sécurité routière

La plupart d’entre nous sont sans doute déjà bien à l’aise avec la façon d’aborder et d’agir face aux divers feux de circulation et signaux lumineux que l’on rencontre sur les routes. Cela même dans des circonstances et des conditions parfois complexes. Toutefois, étant donné que la mémoire est une faculté qui a tendance à oublier, et ce phénomène n’est pas toujours lié à l’âge, revoyons les notions liées à ces moyens de signalisation et de communication lumineux afin de s’assurer du respect des règles de la circulation et du partage de la route, conformément aux exigences du Code de la sécurité routière.

 

Rappel de la façon d’aborder les feux tricolores et de se comporter en leur présence

 

À l’approche d’un feu rouge

Source : Photo originale – Yvon Lapointe
Source : Photo originale – Yvon Lapointe

Rien de plus simple, n’est-ce pas ? On s’arrête. Mais, est-ce qu’on se souvient de toutes les consignes de sécurité que l’approche d’un feu rouge exige ? D’abord, avant d’amorcer le ralentissement, un petit coup d’œil aux rétroviseurs s’impose afin d’observer et d’évaluer la situation de la circulation qui nous suit. Ainsi, si un véhicule nous « colle » à l’arrière, le principe de prudence veut que l’on amorce le freinage plus tôt, et de façon modérée, dans le but d’éviter le risque qu’une collision arrière ne se produise. Il faut également prévoir le dégagement du passage réservé aux piétons à l’intersection en immobilisant notre véhicule avant qu’il n’empiète sur la ligne d’arrêt.

Notons que, lorsqu’un feu rouge clignote, nous devons effectuer un arrêt tout comme lorsque nous sommes en présence d’un panneau d’arrêt obligatoire.

Ce que dit le Code de la sécurité routière :

À moins d’une signalisation contraire, face à un feu rouge, le conducteur d’un véhicule routier ou le cycliste doit immobiliser son véhicule avant le passage pour piétons ou la ligne d’arrêt ou, s’il n’y en a pas, avant la ligne latérale de la chaussée qu’il s’apprête à croiser. Il ne peut poursuivre sa route que lorsqu’un signal lui permettant d’avancer apparaît. (Article 359 – Commettre une telle infraction peut entraîner une amende de 100 $ à 200 $, plus les frais, et l’inscription de 3 points d’inaptitude à son dossier).

 

À l’approche d’un vert qui, soudainement, passe au jaune

Source : Photo originale – Yvon Lapointe
Source : Photo originale – Yvon Lapointe

Pas si simple que ça ! Que fait-on ? On s’arrête ou pas ? On a le temps de franchir l’intersection ou pas ? Voilà toute l’ambiguïté à laquelle nous sommes confrontés lorsque nous approchons d’un feu passant au jaune aussi vite que l’éclair. Il n’y a pas de place à l’hésitation. On doit s’arrêter à moins d’être si près qu’il nous serait impossible d’immobiliser notre véhicule de façon sécuritaire. Et qui plus est, l’empiètement dans le passage des piétons et même dans l’intersection serait inévitable. Toutefois, plutôt que de craindre son apparition, n’y a -t-il pas lieu de nous y préparer ? C’est ce que nous verrons dans le thème suivant portant sur l’approche d’un feu vert.

Notons que, lorsqu’un feu jaune clignote, nous devons ralentir et redoubler de vigilance. Cela signifie que nous approchons d’un endroit où le niveau de risque est élevé.

Ce que dit le Code de la sécurité routière :

À moins d’une signalisation contraire, face à un feu jaune, le conducteur d’un véhicule routier ou le cycliste doit immobiliser son véhicule avant le passage pour piétons ou la ligne d’arrêt ou, s’il n’y en a pas, avant la ligne latérale de la chaussée qu’il s’apprête à croiser, à moins qu’il n’y soit engagé ou en soit si près qu’il lui serait impossible d’immobiliser son véhicule sans danger. Il ne peut poursuivre sa route que lorsqu’un signal lui permettant d’avancer apparaît. (Article 361 – Quiconque commet cette infraction est passible d’une amende de 100 $ à 200 $ mais aucun point d’inaptitude ne se trouve inscrit à son dossier).

 

À l’approche d’un feu vert

Source : Photo originale – Yvon Lapointe
Source : Photo originale – Yvon Lapointe

Nous pourrions croire que la voie est libre et que nous n’encourons aucun risque puisque nous sommes en approche d’un feu vert. Mais, notre sens de l’anticipation doit s’activer. C’est le moment où nous devons entrer en mode « qui-vive ». Va -t-il passer au jaune ? Peut-être ? Peut-être pas ? À l’instant où il devient jaune, disposons-nous du temps et de l’espace nécessaires pour arrêter ? Ne sont-ce pas là des questions que nous nous sommes déjà posées, et que nous nous posons encore, à chaque occasion qui nous est donnée d’approcher d’un feu vert ?

La solution est fort simple. Nous devons nous y préparer physiquement et mentalement de manière à, d’une part, éviter l’effet de surprise que l’apparition du feu jaune pourrait nous causer et, d’autre part, réduire notre temps de réaction qui, rappelons-le, aura pour effet de réduire la distance d’arrêt de notre véhicule si tel devait être notre décision.

Comment faire ? En admettant que nous circulions sur une artère dont la vitesse autorisée est de 50 km/h et que, comme il se doit, nous respectons cette limite, il suffit de déplacer notre pied de l’accélérateur vers la pédale de frein – sans freiner, seulement en couvrant la pédale – à partir du moment où nous nous situons à trentaine de mètres – 100 pieds – de l’intersection. Il nous sera alors possible d’immobiliser notre véhicule en toute sécurité dans la situation où le feu passe du vert au jaune avant le point de non-retour, soit environ une quinzaine de mètres – plus ou moins 50 pieds – avant l’intersection. Cependant, si l’arrivée du feu jaune survient alors que nous sommes rendus au point de non-retour, ou si près de celui-ci, la décision de continuer s’impose tout s’assurant d’observer les abords de l’intersection afin de déceler toute situation risquée qui pourrait nous amener à revoir notre décision de s’arrêter ou de continuer.

Notons que, lorsqu’un feu vert clignote, nous faisons face à une situation où le virage à gauche est protégé. Nous devons tout de même demeurer vigilants mais, dans ce cas, nous sommes autorisés à entreprendre le virage à gauche puisque les véhicules à sens inverse, eux, se trouvent immobilisés au feu rouge.

Ce que dit le Code de la sécurité routière :

À moins d’une signalisation contraire, face à un feu vert, clignotant ou non, le conducteur d’un véhicule routier ou le cycliste doit, après avoir cédé le passage aux véhicules routiers, aux cyclistes et aux piétons déjà engagés dans l’intersection, poursuivre sa route. (Article 349, 350 et 363 – Commettre une telle infraction peut entraîner une amende de 100 $ à 200 $ et l’inscription de 2 points d’inaptitude à son dossier.)

 

Tout compte fait, composer en présence des feux de circulation exige de notre part un savoir-faire qui ne laisse aucune place à l’hésitation et à l’incertitude. Nous devons faire preuve de vigilance et de vivacité d’esprit de façon soutenue, à défaut de quoi nous pourrions faire face à des situations plutôt hasardeuses. Il en va non seulement de notre propre sécurité, mais également de celle des autres usagers avec lesquels nous devons partager la route. Voilà donc l’essentiel des règles de base quant à la façon de « SE » comporter à l’approche des feux de circulation se trouvant dans notre itinéraire. Les prochains sujets répondant aux besoins de mise à jour sur le Code de la sécurité routière qui suivront dans le cadre des prochaines chroniques traiteront de « signalisation routière » et feront appel à notre savoir. Pour notre propre sécurité et celle des autres, continuons d’agir avec sagesse en respectant les règles établies. De cette manière, ça va encore continuer de bien aller, malgré le contexte difficile qui semble vouloir perdurer ! 🌈


À propos de l’auteur

Yvon Lapointe

Consultant formateur en éducation routière et conférencier

Diplômé de l’Université Laval en pédagogie, Yvon Lapointe a consacré toute sa carrière à la cause de la sécurité routière. Après avoir été moniteur-instructeur en conduite d’un véhicule de promenade et de divers types de véhicules lourds, propriétaire d’une école de conduite, consultant auprès d’entreprises de transport routier, puis chargé de cours et coordonnateur d’un programme de formation pour des formateurs de conduite automobile en milieu collégial pendant plus de 12 ans, il est arrivé chez CAA-Québec en 1986 en tant que directeur du service de l’éducation routière. Jusqu’au moment de sa retraite en 2014, il était également directeur de la Fondation CAA-Québec avec laquelle il a maintenu un lien en tant que conférencier.

Depuis 2016, il intervient en suppléance auprès des clients de l’école de conduite du Centre de réadaptation du CIUSSS de la Capitale-Nationale comme instructeur de conduite automobile. La chronique de sécurité routière, publiée dans la revue L’Écho des deux Rives, porte sa signature depuis plus de cinq ans. Il est l’instigateur de la conférence intitulée « SE…conduire autrement ! » offerte gracieusement aux membres des clubs FADOQ.


Voir le volet 1 : Une bonne marche…ça fait du bien !

Voir le volet 2 : Faire un tour d’auto…ça aussi ça fait du bien !

Voir le volet 3 : Une randonnée à vélo…en toute sécurité !

Voir le volet 4 : Un tour d’auto avec notre animal de compagnie !

Voir le volet 5 : Le Code de la sécurité routière – 1ère partie

Voir le volet 6 : Le Code de la sécurité routière – 2e partie

Voir le volet 7 : Le Code de la sécurité routière – 3e partie

Voir le volet 8 : Le Code de la sécurité routière – 4e partie

Voir le volet 9 : Le Code de la sécurité routière – 5e partie

Voir le volet 10 : Le Code de la sécurité routière – 6e partie

Voir le volet 11 : Le Code de la sécurité routière – 7e partie

Voir le volet 12 : Le Code de la sécurité routière – 8e partie

Voir le volet 14 : La signalisation routière 1 – Les panneaux en lien avec la conduite hivernale

Voir le volet 15 : Les panneaux de signalisation de prescription – Première partie

Source: Yvon Lapointe Consultant formateur en éducation routière et conférencier